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L'insolence du symptôme - 25 septembre 2020 Paris Théâtre Déjazet

  Par APSPI, le


Prochain colloque de la revue Cliniques en collaboration avec de Débats en Psychanalyse


Le symptôme psychique est décidément insolent : d’aucuns voudraient le faire disparaître au plus vite, et pourtant souvent il résiste, se transforme, provoque. Tandis que du point de vue médical le symptôme n’est qu’un écart pathologique vis-à-vis de la norme, Freud a su reconnaître en lui un compromis résultant d’une conflictualité au sein de la psyché : un compromis entre désir et interdit mais aussi, au-delà du principe de plaisir, un « poste frontière » qui permet de défendre le Moi contre l’angoisse. La conservation des symptômes peut alors à l’extrême relever de la survie psychique. L’analyste se doit donc de distinguer les configurations où peut être dégagé le sens refoulé inhérent au symptôme de celles où il s’agit de contribuer à « créer » un sens à ce qui s’exprime à l’insu total du sujet. Véritable création, le symptôme s’inscrit en tout cas dans une relation intersubjective qui peut interroger les modalités du complexe d’Œdipe comme du lien primaire. Ce n’est donc que dans la relation transférentielle que sa dynamique peut être rejouée et déjouée. Car il ne s’agit pas tant bien sûr de se satisfaire de sa persistance que d’ouvrir vers d’autres modalités possibles d’être au monde, et pour cela la psychanalyse  ne saurait faire l’impasse sur les versants érotiques et destructeurs de la pulsionnalité humaine .

A l’occasion de la parution du numéro de Débats en Psychanalyse (Puf) sur le symptôme en 2018 et de deux numéros de la revue Clinique, paroles de praticien en institution en 2020, les équipes éditoriales de ces publications s’associent lors de ce colloque pour proposer une réflexion commune qui s’adresse à la fois aux praticiens en cabinet et en institution.

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